MODEM 65 : dérapages, dérives.....jusqu'où peut-on aller?
La date du 27 septembre, date fatidique pour l'élection de nos instances départementales deviendrait -t-elle fatale pour les militants du MODEM 65 ?
Que d'encre déversée, y compris par moi, pour ces élections ! Ma mémoire de vieille militante ne trouve pas trace de moments aussi ubuesques, mêlant le burlesque, l'indélicatesse, le pitoyable, le lamentable, le dramatique, le sordide et je ne sais dans quel état elle en sortira, tant la confusion des ......genres est grande. S'en remettra-t-elle ?
Quel garde-fou le militant de base a-t-il pour se protéger de l'intox distillée, voir l'excellent article publié sur le site d'Anne-Marie FOURCADE qui remet les points sur les i ?
Ces derniers jours ont démontré, dans notre département que le garde-fou juridique, inscrit dans les statuts du MODEM et garant de la légalité des élections, des dépôts de candidature, de leur validation, de l'organisation, du dépôt des professions de foi n'a pas assumé son rôle, à cause de l'inertie, de la partialité de son président, trop inféodé à son candidat favori, président, qui après avoir demandé par un vote que cette même commission soit dessaisie de l'organisation, a démissionné lundi soir (après le vote auquel il a participé).
Quel sérieux, quelle conscience de sa haute tâche ? A même pas trois semaines des élections, manque de rigueur, comportement curieux pour un Conseiller National, il peut donc y avoir deux hypothèses possibles:
- la première étant que la non-énonciation ou la non-dénonciation de certaines irrégularités qu'il aurait dû relever lui a fait prendre conscience des risques encourus surtout après un constat d'huissier qui lui est non contestable
- la deuxième serait que l'absence d'organisme de contrôle de la légalité des élections bénéficierait dans la plus grande confusion et dans un manque total de transparence à ceux qui se prétendent victimes de leurs concurrents.
Il reste peu de temps pour organiser de manière correcte et légale ces élections, la demande d'intervention effectuée auprès du Médiateur Gilles ARTIGUES est vitale pour les militants, bien sûr moins pour ceux qui ne veulent pas la transparence, la date de sa venue annoncée était le 25 septembre, date qui semblerait avancée au 16 septembre, ce qui laisserait peu de temps pour l'organisation d'un débat avec les militants, est-ce le but escompté par les candidats de cette liste dont le candidat-président se proclame homme de confiance de François BAYROU, j'espère pour lui et pour le MODEM qu'il les choisit mieux ?
Les contacts éminents établis par certains de ses co-équipiers éminents avec le directeur de cabinet de François BAYROU seraient-ils à l'origine de cette précipitation voulue en haut-lieu ?
Dans tous les cas, je le redis, ce n'est pas Paris qui fera l'élection des instances des Hautes-Pyrénées, cette élection sera celle des militants, qu'on ne leur vole pas cette élection.
J'espère que la suite des évènements et que nos péripéties haut-pyrénénnes qui malheureusement elles ne sont pas virtuelles, ne verront pas de démonstrations de violence car nous, nous n'avons pas la chance comme "l'homme de confiance" du président d'avoir parmi nos colistiers des adeptes du "Call of Duty Four, jeu virtuel dont le but est le suivant : équipé d'un arsenal d'armes modernes, les joueurs sont transportés aux points chauds des conflits les plus dangereux afin d'éliminer un groupe d'ennemis...."voilà, comme c'est écrit sur son blog de campagne, "par les temps qui courent, des qualités qui peuvent servir" et .... qui peuvent occire ....virtuellement.....tous les ennemis.
Qu'en pense Docteur PAUL, qui n'aime pas les jeux virtuels ? Il semblerait qu'il n'ait pas bien prêché dans sa propre paroisse !
Quant à notre équipe, unie dans le combat pour la démocratie, pour le débat ...d'idées, fidèle, loyale, courageuse et endurante, rien ne la terrassera, car nous, nous avons l'épée flamboyante, épée magique que seuls les preux chevaliers peuvent tenir pour secourir leur gente dame et en plus nous avons notre druide et notre magicienne.
Alors que pouvons-nous craindre ...!