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Entre Vous et Moi , blog d'Eliane PERUS Réflexions et commentaires sur l'actualité, la politique, la culture, la spiritualité. Mes coups de coeur, mes coups de colère, mes passions , mes révoltes et parfois mon impertinence

La diversité politique au rendez-vous libanais

Eliane PERUS



Nicolas Sarkozy, accompagné de François Fillon et des chefs des principaux partis politiques français, a effectué une brève visite samedi à Beyrouth pour exprimer son soutien au au Liban qui sort d'une crise politique ayant dégénéré en combats meurtriers.

Le Président a été accueilli à l'aéroport par son homologue libanais Michel Sleimane,
fraîchement élu à la tête de l'Etat. L'armée a tiré 21 coups de canon en l'honneur du président français, alors qu'il serrait chaleureusement la main de son homologue libanais.

L'assassinat de Hariri ne doit pas rester «impuni»

«Le président Sleimane a la grande responsabilité de conduire à terme cette réconciliation nationale et il est pour cela essentiel que toutes les forces politiques libanaises traduisent dans les faits leur engagement à dialoguer», a déclaré Nicolas Sarkozy dans une allocution à l'aéroport.

Lors du déjeuner officiel, le président français a souligné que l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et les attentats qui ont touché plusieurs personnalités anti-syriennes du Liban ne devaient pas rester impunis. «Nous le resterons (à vos côtés) pour que la mort de Rafic Hariri et la longue litanie des attentats, qui ont frappé depuis octobre 2004 tant des meilleurs fils du Liban, ne demeurent pas impunis», a déclaré Sarkozy dans une allocution lors du déjeuner offert en son honneur par Michel Sleimane au palais présidentiel de Baabda.

Nicolas Sarkozy est le premier chef d'Etat occidental à rencontrer le nouveau président libanais. Sarkozy vient apporter son «soutien» et «un message d'unité» au Liban, après l'élection de M. Sleimane, qui a permis de sortir d'une impasse politique de 18 mois, selon la présidence française.

L'arrivée du chef de l'Etat a été précédée d'une importante délégation qui comprend l
e
ministre de la Défense Hervé Morin et les dirigeants des principaux partis de la majorité comme de l'opposition,  Patrick Devedjian (UMP), François Hollande (Parti socialiste), Jean-Michel Baylet (PRG, centre), François Bayrou (Modem, centre), Marie-George Buffet (Parti communiste) et Cécile Duflot (Verts).

«Un geste d'unité nationale», selon François Bayrou


«Le sens de ce déplacement c'est de montrer que nous (voulons) que l'unité du Liban puisse s'approfondir. La France doit être un partenaire qui permet la paix», a déclaré François Hollande à l'AFP. «C'est un geste d'unité nationale. Le Liban est très important pour la France, parce que ce qui se passe ici engage tout l'équilibre de la région», a dit pour sa part François Bayrou. «Entre le Liban et la France, il y a des liens ineffaçables».

Dans une interview publiée samedi par les quotidiens libanais L'Orient le jour, Annahar et Assafir, Nicolas Sarkozy estime qu'«aujourd'hui, une nouvelle page est peut-être en train de s'ouvrir entre la France et la Syrie». «Depuis trop longtemps, la situation de blocage et de crise au Liban empêchait la reprise progressive d'un dialogue» mais avec l'élection du nouveau président libanais, consécutif à l'accord de Doha, «les choses sont peut-être en train de changer. C'est en tout cas ce que je souhaite», a-t-il ajouté.

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