Nous claquons la porte du MODEM
Il était fondamental pour ce qui me concerne de tourner définitivement la page politique MODEM et encore plus important de ne plus cautionner tant au niveau du MODEM 65 que du MODEM national le fonctionnement actuel .
J'y reviendrai dans ce qui sera mon dernier article politique.
Cette décision, je l'ai prise avec trois de mes amis : Louisette ROLLAT, Alain MINVIELLE et Jean-Luc LAPLAGNE, tous trois comme moi, conseillers départementaux, nous l'avons rendue publique lors d'une conférence de presse hier après-midi dans les salons du REX HOTEL.
Voici notre communiqué commun
Nous démissionnons tous les quatre de notre fonction de conseiller départemental du Modem 65 et du Modem.
Nous constatons et déplorons l'écart entre les principes énoncés dans la charte éthique de ce parti et les pratiques quotidiennes du Modem 65 et du Modem national. Ce dernier n'a simplement pas daigné répondre à notre demande d'invalidation du scrutin interne de septembre 2008.
Nous ne souhaitons même pas exprimer notre mépris mais plutôt une splendide indifférence, sans aucun regret.
Nous choisissons donc le discernement et l'intelligence critique plutôt que la dévotion béate.
En fait, le Modem est devenu un instrument rigide au service d'un homme. Ce parti pratique le culte de la personnalité et nous ne pouvons pas le cautionner.
En aucun cas nous n'abandonnons l'action. Notre association, Réflexion et Action humaniste et démocrate, Rahd 65, créée et mise en sommeil depuis 15 mois, va être réactivée : Nous ne voulions pas de confusion avec notre appartenance au Modem.
Nous reprenons notre liberté de citoyens et nous attendons la fin du second tour des élections régionales pour nous décider et choisir, éventuellement.
Eliane Pérus, Louisette Rollat, Alain Minvielle, Jean-Luc Laplagne.
Voir article ci-dessous écrit par Hélène DUBARRY, publié dans La dépêche du Midi d'aujourd'hui
Photo José NAVARRO
Quatre conseillers départementaux dénoncent les méthodes de leur parti.
Les mots sont très durs et les expressions employées aussi imagées qu'explicites.
Hier au Rex Hôtel, quatre conseillers départementaux du Modem ont choisi de parler publiquement pour dire leur ras-le-bol d'une part, et claquer la porte de leur parti. Alain Menvielle, Jean-Luc Laplagne, Éliane Pérus et Louisette Rollat n'ont pas eu de mots assez durs pour fustiger le fonctionnement de leur parti, leur ex-parti depuis hier : « Nous démissionnons tous les quatre de notre fonction de conseiller départemental du Modem 65 et nous démissionnons également du Modem tout court. Nous constatons et déplorons l'écart entre les principes énoncés dans la charte éthique du Modem et les pratiques quotidiennes du Modem 65 et du Modem national.»
Et de dénoncer un culte des personnalités, qui leur est devenu insupportable : « En fait, le Modem est devenu un instrument rigide au service d'un homme. Ce parti pratique le culte de la personnalité et nous ne pouvons pas le cautionner.»
Alain Menvielle, tout comme Louissette Rollat, dénoncent en chœur une « dérive totalitaire et un manque total de transparence, de consultation et de démocratie au sein d'un parti qui avait jeté des bases conceptuelles très intéressantes, mais qu'il a copieusement trahies. Cela se traduit ces dernières semaines par l'exclusion des adhérents qui n'adhèrent pas correctement au Modem. »
Pour autant, les quatre ne vont pas rester inactifs : « Notre association, RAHD 65 (Réflexions et actions humanistes et démocrates du 65) va être réactivée, mais nous attendrons la fin de second tour des régionales. Il ne s'agit pas pour nous de plomber la campagne. »